Comment vivre après la perte d’un nouveau-né

La santé avant tout

Comment vivre après la perte d’un nouveau-né

Vous attendiez votre bébé depuis 9 mois et vous étiez impatiente de l’avoir. Vous aviez tout préparé, layette, chambre et tout le nécessaire. Vous choisissiez son nom avec autant d’enthousiasme. Le moment tant attendu arrive enfin, vous allez accoucher. Quel suspense, quelle joie, beaucoup d’émotions en même temps, sans toutefois imaginer le pire. Au lieu du bonheur absolu, ce fut la mort qui frappa à votre porte. Quel choc terrible. Votre petit bébé est décédé. De ce bonheur que vous attendiez, il ne reste rien. Comment ferez-vous face à cette douleur et parviendrez-vous à la surmonter ?

Accepter de se faire aider

Vous avez entendu dire que le bébé de quelqu’un était mort à la naissance, mais vous n’avez jamais imaginé que vous vivriez cette expérience malheureuse et dévastatrice. Vous avez pourtant perdu votre bébé et vous devez faire face à cette situation. Ce n’est pas évident, non. Il faut cependant continuer à vivre. La première chose à faire est de consulter un psychologue, pour votre santé mentale mais aussi physique. Il pourra vous aider de plusieurs façons. Vous ne devrez pas hésiter à le consulter. En dehors de la consultation, sachez que vous devez recommencer à vivre, dans la mesure où beaucoup de personnes de votre entourage ont également besoin de vous. Par ailleurs, il vous faut aussi tout le soutien de vos proches, sachant qu’en période de deuil, ils peuvent prendre soin de vous.

Reprendre goût à la vie

C’est facile à dire, mais il faut vraiment reprendre la vie en main. Il faut commencer tout doucement avec des activités simples comme le ménage, un geste quotidien banal, faire les courses, prendre un café avec vos amis, ce dernier est très important car il ne faut pas vous replier sur vous-même. Quand vous vous sentirez prête, rangez les affaires du bébé dans un lieu où vous n’allez pas quotidiennement. Aménagez la chambre prévue pour l’accueillir. Et si vous avez un emploi, reprenez-le. Tout cela constitue une thérapie qui se rapproche de l’idéal dans ce genre de situation. Ne vous apitoyez pas sur votre sort, sous peine de tomber malade. La vie poursuit son cours.